Les représentants de 29 pays réunis à Téhéran ont appelé, jeudi, à l'ouverture d'un « dialogue national » entre l'opposition et le gouvernement syriens au terme d'une conférence sur la Syrie organisée par l'Iran, principal allié régional de Damas. Ali Akbar Salehi, qui a présidé cette conférence « consultative » a affirmé qu'une « bonne partie de l'opposition syrienne avait accepté de participer à un dialogue avec le gouvernement syrien à Téhéran sans conditions préalables ». Il a assuré que son pays était en contact avec des groupes d'opposition à l'intérieur de la Syrie et de certains groupes basés à l'étranger, sans les nommer.M. Salehi, a mis en garde contre l'« erreur de croire qu'en faisant pression (sur le régime syrien), il va changer », critiquant la politique des Etats-Unis, de l'Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie. A Damas, le président syrien, a nommé le ministre de la Santé Waël Al Halqi au poste de Premier ministre, en remplacement à Riad Hijab qui a fait défection.