Le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdessalem, a souligné, hier, la nécessité de l'ouverture d'un vrai débat sur la situation politique en Algérie avec la participation des pouvoirs publics et de toutes les forces politiques. En ce sens, il a appelé à l'organisation d'une conférence politique pour la constitution d'un gouvernement d'union nationale et l'ouverture d'un dialogue. « Je lance un appel aux pouvoirs publics et à toutes les forces politiques pour enclencher un vrai débat sur la mise en place d'un nouveau système politique », a-t-il déclaré lors d'une conférence politique organisée par son parti en présence de chefs des parti politiques dont Abdelkader Merbah, président du Rassemblement patriotique républicain (RPR) et Naïma Salhi, présidente du Parti de l'équité et la proclamation. Selon le président du FAN, le débat doit aboutir à l'organisation des élections présidentielle, locales et législatives selon un agenda mis en place par cette institution. Benabdessalem a plaidé pour « un changement radical, vrai et pacifique ». Dans cette optique, il appelle les partis politiques à s'y impliquer. « Je lance un appel aux vrais partis politiques nationalistes. Ceux qui ne saisissent pas les ambassades étrangères ou ont des relais avec ces dernières. Nous sommes contre toute ingérence étrangère. Nous devons régler nos problèmes par nous-mêmes », a-t-il précisé. Selon lui, le véritable changement en Algérie n'interviendra qu'avec l'existence d'une vraie opposition politique qui aura la même vision. Benabdessalem est revenu aussi sur la composante du nouveau gouvernement. Pour lui, un gouvernement technocrate gère le quotidien. « Tous les projecteurs sont actuellement braqués sur l'élection présidentielle de 2014 », a-t-il estimé. La représentation politique féminine a été également évoquée par le premier responsable du FAN qui espérait la nomination de 11 femmes au nouveau gouvernement mais « le quota n'a pas été respecté ».