Des chefs de partis politiques en lice pour les élections législatives du 10 mai 2012 ont appelé, lundi, au 16e jour de la campagne électorale, les citoyens à choisir des candidats "compétents et intègres" susceptibles de prendre en charge leurs problèmes quotidiens. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a mis l'accent, lors de son meeting à Touggourt (wilaya de Ouargla), sur la nécessité d'une forte mobilisation le 10 mai prochain, afin, a-t-elle dit, de "barrer la route aux partisans du statu-quo". Mme Hanoune a insisté sur l'urgence de marquer cette ''rupture'' avec ''les politiques de rafistolage'' qui ont conduit à ''la destruction'' de l'économie du pays et son tissu social, en allant voter massivement aux législatives. Elle a exhorté, dans ce cadre, les électeurs à opérer le bon choix de candidats ''intègres, compétents et aux mains propres'', qui seront appelés à définir à la prochaine assemblée les contours de la future constitution, jeter les jalons de la 2ème République, et préserver ainsi la stabilité et la souveraineté de la Nation. Des candidats qui se feront un devoir de se mettre ''au service exclusif du peuple'', et qui seront redevables devant lui, a souligné Mme Hanoune. Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, qui avait animé un rassemblement populaire à Skikda, a affirmé que les candidats FLN aux prochaines législatives "sont des cadres nouveaux, compétents et propres" qui placent l'intérêt général avant l'intérêt privé et "ne veulent que servir les Algériens", a-t-il assuré. Grâce à "son passé glorieux et à son programme ambitieux", le FLN, a-t-il estimé, "sortira victorieux et sera la locomotive qui conduira le pays durant les prochaines années". M. Belkhadem qui a rappelé que le président de la République a laissé à la prochaine Assemblée nationale la mission d'amender la Constitution, a appelé le peuple à choisir des "représentants capables de s'assurer que la nouvelle Constitution reflètera la volonté populaire". Le secrétaire général du Front de libération nationale a affirmé, dans le même cadre, qu'il veillerait personnellement à ce que les parlementaires de son parti, s'ils sont élus, "poursuivent le processus de développement en s'appliquant à corriger les erreurs". Il a estimé qu'après les dures années du terrorisme, le peuple algérien "refusait maintenant que le pays rechute et revienne à la case départ". De son côté, le président du Rassemblement populaire républicain (RPR), Abdelkader Merbah, a appelé, à partir de Saida où il avait organisé un meeting électoral, les citoyens à se rendre nombreux aux urnes, le 10 mai prochain, et de choisir, a-t-il dit, les meilleurs candidats et programmes afin de garantir une meilleure représentativité du peuple au sein du parlement. La présidente du Parti de l'équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi, qui a exhorté, pour sa part, depuis Mila, les Algériens à participer avec "force" lors du scrutin du 10 mai, une participation, a-t-elle estimé, capable de déjouer toute velléité de fraude. Elle a indiqué, en outre, que sa formation politique milite pour le respect des droits de l'homme au niveau, a-t-elle précisé, des établissements scolaires et des établissements de rééducation. Depuis la ville de Batna où il avait mené une campagne de proximité, le président du parti Jil Jadid (JJ), Sofiane Djilali, a également appelé les jeunes algériens à l'union afin, a-t-il expliqué, de provoquer le changement politique "souhaité". Il a affirmé, dans ce cadre, que la réussite du processus démocratique dépendait de la forte participation aux législatives et dans le choix de candidats compétents pour "réaliser les espoirs du peuple algérien".