Amis et collaborateurs de Farès Kamel l'évoquent en soulignant volontiers trois traits de caractère qui débordent sur son style : générosité, sérieux et simplicité. Son naturel force le respect et l'estime de ses proches qui le dépeignent comme un homme qui apprécie particulièrement les choses simples de la vie, l'art dans son ensemble, il met tout son amour qu'il voue au perfectionnisme dans tout ce qu'il entreprend. Faisant exception, Kamel Farés, passionné de l'art en général et de la musique en particulier, a choisi de se lancer dans une carrière musicale. Mais que l'on ne s'y trompe pas, Farés Kamel revendique pleinement le titre de chanteur de la world musique, il l'assume bien vu qu'il chante dans plusieurs registres et maîtrise parfaitement plusieurs langues : arabe, français, anglais, turque. Affairé dans la préparation de son nouvel album, ce jeune homme, dont l'apparence sage jurerait presque avec un métier de scène aussi énergique et rapide, fait montre d'une dextérité étonnante. Farés Kamel affirme avoir été toujours attiré par les musiques du monde entier, qu'elles soient étrangères ou locales. D'ailleurs, il ose chanter dans plusieurs langues. Encouragé par son entourage, Kamel Farés, natif d'Alger, a mis toutes ses capacités pour satisfaire son public. « J'aime la musique. J'aime aussi mon public et mettre de la bonne ambiance et c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de me lancer dans cette aventure », dit-il avec un sourire en coin qui en dit long sur sa détermination. Conscient de la difficulté de s'imposer dans le monde de la musique, Farés Kamel, qui aspire à atteindre les cimes des honneurs, affiche sa volonté d'aller jusqu'au bout de son rêve et d'inscrire son nom parmi les célèbres artistes. Surfant sur le registre de ses hobbies, il évoque les moments d'évasion quand son agenda le lui permet comme la pratique du sport, voyager, des moments qu'il dit partager et savourer avec des amis pour « décompresser » d'un quotidien pas très facile à gérer pour un homme artiste conscient du poids des responsabilités dont il a la charge. Avec à son actif deux albums et deux singles, il peut constituer un bel exemple pour les plus jeunes tant l'étendue de sa culture et sa volonté de toujours mieux faire semblent ne pas avoir changé d'un iota. On citera ses productions : « Qasti maâk » (Mon histoire avec toi) paru en 1996, « Bladi » (Mon pays) paru en 2006, il a sorti en 2010 un album « Hikaya arabiya », (Une histoire arabe) pour réconcilier les peuples algérien et égyptien. Farés Kamel met dans les bacs, cette année, un autre opus intitulé « Boukra t'lif », (demain tu tourneras en rond) comprenant deux chansons algériennes, sept chansons égyptiennes et une chanson turque. Dans cette œuvre, il a dû collaborer avec des professionnels tels que Walid Charqi, Houcine Nadjar, Haïtham Badie, Ahmed Hachiche et Tarek Halal. Véritable touche à tout, Farés Kamel a même enregistré, en 2011, un opus religieux « Ya kamel bidhatak ». (Toi, Le parfait) Son dernier exploit porte le titre « The king », il l'enregistre avec un groupe de rappeurs canadiens « Brown flag ». Il convient de signaler que ce single est produit par le célèbre producteur canadien Robby Alan, il est disponible et téléchargeable sur I-tune. Ce même single passe en boucle sur la chaîne de télévision américaine « MTV ». Ce n'est pas tout. Farés Kamel a plusieurs cordes à son arc. Il est aussi versé dans le cinéma. Il a incarné le rôle de Sofiane dans le film « Rachida ». Il vient d'avoir une proposition d'Alan Baxter, pour participer dans un film à New York. Il a dû refuser parce qu'il devait tourner des scènes osées. La combinaison savamment arrangée des notes musicales se retrouve aussi dans le 7e art, avec recherche et raffinement.