La décision par rapport aux élections locales revient au conseil national qui a tenu, hier, une session ordinaire pour débattre de cette question, dont la résolution sera annoncée, demain, lors d'un point de presse. C'est ce qu'a déclaré, hier, à l'ouverture des travaux, le président du FAN, Ahmed Benabdeslam. Anticipant sur le déroulement et l'aboutissement des élections du 29 novembre prochain, le président du parti affirme que « la situation actuelle dans le pays ne prête guère à l'optimisme aussi bien au plan politique ou social. Elle ne nous encourage guère à s'engager dans la bataille électorale. Les Algériens ne peuvent plus confier leurs voix au régime actuel étant donné le non-respect de leurs aspirations et la non-prise en considération de leurs choix ». M. Benabdeslam a qualifié les élections législatives du 10 mai dernier de la plus grande supercherie que les Algériens aient eu à connaître. Pour le FAN, les prochaines élections n'ont aucune importance, et n'amélioreront aucunement la situation du pays. « Pourtant, a-t-il souligné, toute élection constitue une étape cruciale dans le parcours d'un parti politique aspirant à un changement politique. Ce qui n'est guère le cas en Algérie ». Pour le FAN, il est temps de désigner les compétences à la hauteur des attentes des Algériens. « L'Algérie a enfanté des hommes politiques et des compétences capables de gérer le pays et aller de l'avant », a-t-il souligné.