L'allégement des procédures administratives et l'amélioration des prestations des services publics, notamment dans les secteurs de la poste et des télécommunications, du transport, de la santé ou encore celui de l'eau, sont les défis majeurs à relever par le gouvernement de M. Abdelmalek Sellal qui avait souligné après sa nomination au poste de Premier ministre que l'amélioration du service public, pour gagner la confiance du citoyen, est "l'objectif suprême" de l'Exécutif. Ainsi, dans le cadre de l'exécution et la poursuite des réformes prévues dans le programme du chef de l'Etat qui, à plusieurs occasions, avait mis l'accent sur la réhabilitation du service public pour le renforcement de l'Etat de droit, le projet du plan d'action du gouvernement introduit et explique les actions à engager pour l'apaisement de la relation citoyen-administration. Intervenant lors de la réunion du conseil des ministres, le chef de l'Etat a réaffirmé de nouveau que le gouvernement devra inscrire son action dans le sens d'une écoute permanente des attentes et préoccupations des citoyens, afin de leur apporter les réponses appropriées quant à l'accès à un service public de qualité. Ces directives du chef de l'Etat s'inscrivent dans le cadre de la poursuite de la stratégie nationale ayant pour objectif la relance du développement, une stratégie qui s'est traduite par les réformes annoncées dans son discours du 15 avril 2011. "A présent que les fruits des efforts consentis sont chaque jour plus visibles, il importe de continuer à répondre aux besoins de notre peuple avec une prise en charge affinée des urgences et une qualité de service et de prestations publiques meilleures", avait souligné le chef de l'Etat lors du conseil des ministres du 3 février 2011. C'est dans ce contexte que le Conseil national économique et social (Cnes), après une série de rencontres entre juillet et novembre 2011, à travers le territoire national avec des élus locaux, la société civile et les représentants de l'administration locale, avait préconisé la réhabilitation du service public comme une nécessité impérieuse. Le président de la République avait chargé dans ce cadre le président du Cnes, Mohamed Seghir Babès, d'entreprendre une large concertation avec les acteurs concernés afin de définir les objectifs d'un meilleur développement local et les adapter aux attentes de la population. Durant plus de 15 rencontres ayant concerné plus d'une trentaine de wilayas du sud, de l'est, de l'ouest et du centre du pays, l'amélioration de la qualité du service public constituait la principale préoccupation exprimée par les citoyens.