Les centres de formation professionnelle seront ouverts à tous les jeunes quel que soit leur niveau d'instruction. C'est ce qu'a annoncé, jeudi, à Tipasa, Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Dans une déclaration à la presse, le ministre a insisté sur l'adaptation des programmes de formation et les spécialités dispensées selon les besoins du marché du travail ainsi qu'aux spécificités et vocations socioéconomiques de chaque région du pays. À titre d'exemple, il a mentionné le cas de la wilaya de Tipasa dont les vocations premières sont la pêche, l'agriculture et le tourisme. Cette adéquation qui permet au bout de la formation des débouchés aux stagiaires dans le circuit du travail doit aussi, selon le membre du gouvernement, être accompagnée d'une formation de qualité. L'autre nécessité sur laquelle a insisté Mohamed Mebarki a trait à la valorisation de la formation professionnelle pour la rendre plus attractive. Car, estime-t-il, des appréhensions nées de préjugés empêchent encore certains jeunes de rejoindre les CFPA. Ces idées préconçues véhiculées même par quelques parents auraient tendance à donner une image peu enviable des stagiaires quant à leur rang dans l'échelle sociale. Afin de changer cette image, Mohamed Mebarki a demandé à ce que davantage d'efforts en matière de sensibilisation soient consentis en ce sens. Au cours de sa visite, le ministre de la Formation professionnelle s'est rendu respectivement aux CFPA de Koléa, de Bourkika, de Cherchell, à l'institut de formation de Hadjout et au CFPA de Tipasa, où il s'est enquis de l'organisation et l'état des lieux de ces structures. En prévision de la rentrée prochaine en octobre, les CFPA et l'institut de formation dont dispose la wilaya de Tipasa accueilleront un effectif de 12.211 stagiaires et apprentis dans différents modes de formation, dont 1.400 postes destinés aux femmes au foyer ainsi que 5.033 autres réservés pour les formations résidentielles. Les nouveaux inscrits sont au nombre de 4.800.