Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a appelé, hier, les responsables de l'Office national des terres agricoles (ONTA), à garantir aux agriculteurs un « environnement favorable » pour investir. Le ministre, qui s'est réuni avec les directeurs de wilaya de l'ONTA, a estimé qu'il était « nécessaire d'assurer la protection et la sauvegarde du potentiel productif dans le but de protéger l'exploitant agricole et de lui garantir un environnement des plus favorables pour investir et s'investir ». Cette réunion s'est tenue dans le cadre de la « poursuite et du renforcement de la sécurisation foncière agricole ». M. Benaïssa a appelé les responsables régionaux de l'Office à « inciter les exploitants à travailler leurs terres en appliquant la procédure de mise en œuvre de la constatation de non-exploitation des terres agricoles ». Les cadres de l'ONTA doivent également veiller pour que l'opération de conversion du droit de jouissance perpétuelle octroyé aux membres des ex-exploitations agricoles collectives (EAC) et individuelles (EAI) en droit de concession de 40 ans, soit finalisée, au plus tard, le 18 août 2013. Selon un nouveau bilan avancé par le ministère, le nombre de dossiers déposés pour l'obtention de la concession a atteint 203 000 jusqu'au 19 septembre, dont 200 389 ont été traités par l'ONTA. Les commissions de wilaya ont jusqu'au 31 décembre pour finaliser le traitement des dossiers litigieux, selon une instruction interministérielle du 11 septembre dernier. M. Benaïssa a demandé également aux directeurs de l'ONTA d'« encourager et d'accompagner l'extension et la valorisation du potentiel agricole par des actions de mise en valeur et/ou de modernisation du foncier agricole ». Il a préconisé l'application du nouveau dispositif relatif à la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage et de grands périmètres destinés aux cultures stratégiques (maïs, pomme de terre, céréaliculture, élevage, ...) notamment, dans les wilayas du sud et des hauts plateaux. L'ONTA doit également accélérer le règlement de la question du foncier agricole concernant l'accès à la propriété foncière agricole (APFA) dans les zones sahariennes, dont la date butoir est fixée au 31 décembre de cette année.