Le FFS a commémoré, hier, à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri le 49e anniversaire de sa fondation en présence du premier secrétaire national, M Ali Laskri, des cadres, militants et sympathisants ainsi que des fondateurs du parti, le 29 septembre 1963. Une occasion qui a été saisie par Laskri pour rendre un hommage appuyé aux anciens militants et aux ‘'martyrs'' du FFS. « Sans eux, le FFS ne serait pas encore là à lutter pour la concrétisation de l'idéal pour lequel ses militants se sont sacrifiés », dira-t-il non sans un statut de ‘'martyrs de la démocratie''. Pour ce faire, il a indiqué que son groupe parlementaire a eu à interpeller sur le sujet l'APN et le gouvernement. Par ailleurs, il a mis à profit cette rencontre avec les militants pour soutenir que le FFS poursuit sa lutte en usant « de moyens pacifiques pour un changement politique radical en Algérie ». Mais aussi sur nombre de plans comme « l'indépendance de la justice, l'instauration de la bonne gouvernance, la justice sociale, la démocratie, la liberté d'expression » et de faire de « la lutte contre la corruption un des credo du FFS », précisera Ali Laskri. Revenant sur la question de la participation de son parti aux dernières législatives, il dira « qu'elle était tactique et non pas le fruit d'un quelconque deal avec le pouvoir ». Pour lui, le seul deal « a été avec ses militants et le peuple pour un changement pacifique et démocratique pour assurer la sécurité des générations futures et du pays tout entier ». D'ailleurs, enchainera-t-il, les prochaines élections locales devraient « constituer l'un des socles pour atteindre cet objectif ». Enfin, il ne manquera pas de mettre en exergue « l'impérative nécessité de consolider la solidarité et l'unité nationale pour immuniser notre pays de toutes ingérences étrangères ».