Les services de la police ont élevé leur niveau de vigilance à l'approche de l'Aïd El Adha pour déjouer toute tentative d'écouler la fausse monnaie dans les marchés. Les experts de la police judiciaire et scientifique ont été dotés d'équipements ultra-modernes. Le phénomène a connu une baisse sensible, selon un rapport de la DGSN, « grâce à la mobilisation et l'efficacité du renseignement ». En effet, les experts du laboratoire scientifique relevant de la direction de la police judiciaire de la DGSN ont traité 163 affaires de fausse monnaie durant la période allant du mois de mars au mois d'août derniers, a rapporté, hier, la cellule de communication de la DGSN dans un communiqué rendu public. Les enquêteurs de la police ont réussi, durant cette période, à démanteler plusieurs réseaux criminels spécialisés dans le faux, et composés d'immigrés clandestins africains. Le responsable de la communication, le commissaire divisionnaire, Djilali Boudalia, a relevé le développement de cette forme de criminalité et le recours par les faussaires aux moyens très sophistiqués. « Les experts de la police ont pu détecter des anomalies dans les reproductions des billets de banque, notamment sur la bande de sécurité et la marque du billet », souligne le responsable. Les services de police ont réussi durant les derniers mois, une série de coups de filet dans le milieu des faussaires, particulièrement à l'est du pays. Ainsi, la brigade mobile de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Oum El Bouaghi a pu démanteler un réseau important suite à l'immobilisation d'un véhicule suspect de marque Renault 25. La fouille a permis la découverte d'une somme de 9 000 euros en fausses coupures de 200 euros. Sept faussaires ont été arrêtés dans cette affaire. Selon le rapport, 155 faussaires ont été interpellés en sept mois.