Le président du Parti national algérien (PNA), Youcef Hamidi, a annoncé, jeudi, à Oran, la participation de sa formation politique aux élections locales. « Le PNA participera aux prochaines élections locales avec des listes de candidat dans plusieurs wilayas du pays », a affirmé M. Hamidi, lors d'une conférence de presse en marge de l'inauguration du nouveau siège du bureau d'Oran de son parti. « Les femmes candidates seront présentes en force dans de nombreuses listes du PNA », a-t-il indiqué, avant de faire valoir le programme de son parti qui accorde, dira-t-il, « une importance particulière à la promotion de la participation féminine sur la scène politique nationale ». « Le champ politique national mérite des investissements positifs en termes de compétence, en l'occurrence à travers l'implication des femmes pour qu'elles participent activement à l'édification du pays, conformément à l'esprit de la Constitution qui consacre l'égalité des sexes », a souligné M. Hamidi. Le président du PNA a plaidé, dans ce contexte, pour une participation massive aux élections pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilaya (APC et APW) afin, a-t-il soutenu, de faire du 29 novembre prochain « un événement historique marquant l'avènement d'un véritable renouveau dans le cadre de vie des citoyens ». Il a rappelé, en outre, que son parti est porteur, avec deux autres formations politiques alliées, d'une proposition d'amendement de la loi électorale en vue, notamment, de « consolider davantage la participation de la femme » et « d'instaurer des règles plus équitables à la répartition des suffrages exprimés ». M. Hamidi a abordé, par ailleurs, d'autres volets jugés également prioritaires dans le programme d'action de son parti, tels ceux prônant l'instauration de la e-gouvernance et le rapprochement entre l'administration et les citoyens. Evoquant les réformes initiées par le président de la République, le président du PNA a qualifié leur portée de « très profonde », estimant, toutefois, que leur concrétisation sur le terrain est freinée par « certains cercles opposés au bien-être du pays ».