Cette journée a été consacrée à l'étude et l'évaluation de la mise en œuvre de la politique nationale de la jeunesse et des sports. Au cours de ce conclave, lministre a mis en exergue les potentialités existantes en matière d'infrastructures et d'entités qui sont mis à la disposition de la jeunesse et du sport. Dans ce sens, il a rappelé que « les structures d'accueil de la jeunesse, ces espaces d'expression, doivent être ouvertes aux jeunes selon des horaires appropriés et non selon des horaires administratifs ». La dynamisation du secteur repose non seulement sur la réorganisation, mais aussi l'implication du mouvement associatif. A ce sujet, M. Tahmi dira que « le mouvement associatif est un partenaire de la mise en œuvre de notre politique sur le terrain ». Comme il a affirmé son intention de récupérer les biens de son département transformés en logements ou en salles des fêtes, notamment ceux dépendant de l'Agence nationale des loisirs et de la jeunesse (Analj). ,Le ministre de la Jeunesse et des Sports, tout en confirmant qu'il n'y aura pas d'ingérence de son département dans les affaires des clubs, a déploré la crise qui secoue, actuellement, le Comité olympique algérien (COA). « Si les membres avaient fait preuve de maturité, le problème aurait été réglé au niveau interne », dira-t-il. M. Tahmi a, également, demandé l'apport de la DJS dans l'enrichissement du projet de loi sur la formation des activités sportives et de la jeunesse en remplacement de celle de 2004. Comme il a demandé leur contribution à définir la carte sportive avec le concours des techniciens sportifs. Affirmant dans ce sillage que « chaque ligue qui n'est pas active ne bénéficiera plus d'apport financier ». Poursuivant son allocution d'ouverture, le ministre a convié les DJS à veiller au respect des délais de réalisation des projets lancés et des enveloppes budgétaires qui y sont consacrées, « car un jeune ne peut pas comprendre les lenteurs bureaucratiques qui freinent, à titre d'exemple, la réalisation d'une piscine à Tamanrasset programmée en 2008 ». A noter que six ateliers ont été mis en place pour la poursuite des travaux. A l'ouverture des travaux de cette rencontre, il a été observé une minute de silence à la mémoire de l'ancien président de la République, Chadli Bendjedid, décédé samedi.