Une élève âgée de 7 ans, enlevée devant son école primaire, à Staoueli, a été libérée par la police et l'auteur arrêté. Selon la cellule de communication de la DGSN, les éléments de la Sûreté urbaine de Staoueli ont procédé à l'interpellation d'une femme âgée de 35 ans, en flagrant délit d'enlèvement de la fillette au niveau d'une station de bus de Staoueli. La fillette, Lydia, a été surprise à la sortie de l'école par une femme qui s'est présentée comme l'amie de sa famille et lui a proposé de la ramener à la maison. Mais arrivée à la gare routière, la fillette a constaté le changement d'itinéraire, surtout que la femme l'avait délestée de ses boucles d'oreilles en or. Et ce sont ses pleurs qui ont attiré l'attention d'un policier sur les lieux. Interrogée, la femme a expliqué à l'agent de l'ordre qu'elle est l'enseignante de la fillette et qu'elle est chargée de la ramener chez elle. Fort heureusement, la famille de la victime, qui a constaté son retard, a alerté les services de police. La ville fut tout de suite bouclée et une vaste opération de recherches a été lancée. Notre source souligne qu'un cas similaire a été enregistré quelques jours auparavant. Une fillette âgée de 10 ans s'est vu subtiliser ses boucles d'oreilles avant d'être relâchée par un jeune. Une femme, âgée de 84 ans, s'est présentée au même commissariat pour signaler le vol d'une paire de bracelets et une autre paire de boucles d'oreilles. Cette dernière a pu identifier l'auteur du vol, qui n'est autre que la femme auteur de l'enlèvement de la petite Lydia. La mise en cause a été présentée devant la justice. Face à cette série d'agressions, de tentatives d'enlèvements d'élèves, le commandement de la police a pris des mesures afin de sécuriser les établissements scolaires. Selon le directeur de la communication, le commissaire divisionnaire, Djilali Boudalia, le dispositif consiste en la mobilisation de patrouilles mobiles devant les écoles et les établissements scolaires surtout aux heures de sortie. Des policiers en civil ont été, également, déployés au niveau de ces établissements afin de repérer tout mouvement suspect ou tentative de commercialisation des psychotropes et autres drogues. La police affirme qu'elle a pris toutes les dispositions pour sécuriser les élèves contre les agressions, le vol, l'enlèvement et le détournement, à travers des campagnes de sensibilisation à l'intérieur des établissements scolaires. Le numéro vert 15 48 a été, également, mis à la disposition des citoyens pour informer sur la présence suspecte d'une personne en compagnie d'un enfant.