Rachid Benhadj est né à Alger. Il est diplômé en architecture puis en réalisation à Paris (France). Il a réalisé plusieurs longs métrages primés à nombreux festivals internationaux tels Cannes, Venise, Houston, « Louss » en 1989, « Touchia », « Cantique des femmes d'Alger » en 1993, « L'arbre des destins suspendus » en 1997. Il a évolué aux côtés de Vanessa Redgrave, Gerard Depardieu, Franco Nero, Vittorio Storaro, « Le pain nu » en 2005, adapté du roman de l'écrivain marocain Mohamed Choukri. A l'issue de la projection de « Parfums d'Alger », il répond volontiers à quelques questions. Entretien réalisé par Samira Sidhoum : Est-ce que le film que vous avez réalisé a été la concrétisation d'un projet ou bien seulement la réalisation d'un thème de votre choix ? A vrai dire, c'est un vieux scénario. Je l'ai écrit en 1990. Puis il a mûri avec le temps. Un jour venant, un réalisateur m'a sollicité, en 2005 pour ce même thème. Je l'ai élaboré et ensuite tourné en 2010. Le choix des actions et pourquoi en particulier le choix de l'actrice Chafia Boudraà ? Le choix n'a pas été fortuit. Chafia Boudraà est notre mère, en plus, elle est l'unique grande comédienne. Ce fut un plaisir de collaborer avec elle. Je considère sa contribution comme un enrichissement mutuel. Considérez-vous que la réalisation de votre film soit une relance de l'activité cinématographique, malheureusement léthargique ? Je l'espère de tout cœur. En tout cas pour relancer le secteur du 7e art, je préconise des sessions de formation au profit de tous les employés de ce secteur.