Ainsi, la première récompense est revenue à Benyahia Racim Bey. Le choix a été porté sur son affiche qui illustre désormais le FIBDA 2012. Le deuxième prix est décerné à Makhlouf Salim alors que la troisième récompense cette année est pour Meriem Touimer. D'autre part et pour rappel dans ce même sillage, il y a eu d'autres distinctions qui ont précédé ce spécial-clôture avec cette fois-ci des prix hommage qui ont concerné, lors de l'ouverture de l'événement, des bédéistes comme celui reçu par le réalisateur-producteur de films d'animation et ancien bédéiste, Djilali Beskri, qui s'est vu remettre le prix d'honneur, alors que celui de « la reconnaissance », il a été offert au Belge Etienne Schréder, et enfin le Prix patrimoine Sid-Ali Melouah est revenu au parrain des bédéistes algériens, Abderrahmane Saïd Madoui. Et ce n'est pas tout, puisque en marge du FIBDA, les éditions Z-Link, en collaboration avec l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (ONDA), ont organisé le concours « Cosplay Z-Link 2012 » du meilleur costume représentant un personnage de mangas/BD, jeux vidéo, cinéma ou un personnage original. Les lauréats auront donc pris part à une mémorable édition inscrite historiquement dans la commémoration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. Un FIBDA tombé d'ailleurs à point nommé pour porter à bon escient le slogan « Algérie, 50 bulles ». L'événement annuel et régulier depuis cinq ans maintenant a été marqué par trois grosses expositions de bandes dessinées sous l'intitulé : « Algérie, 50 bulles ». Sur l'esplanade de l'Office Riadh El Feth (OREF), les mordus de la bédé ont pu sillonner des jours durant une grande fresque de cette bande dessinée déclinée par des auteurs algériens et étrangers. Il y a lieu également de mettre l'accent sur cette autre participation de Djilali Beskri dans « Sans transition » que les bédéistes étrangers ont signé « Bulles du monde ». Il n'y a pas eu que du dessin car autour de ces expressions du 9e Art, des bédéistes, scénaristes, écrivains et éditeurs, algériens et étrangers, ont eu quotidiennement l'occasion de se rencontrer pour débattre ensemble de nombreux sujets autour de la bande dessinée dont « BD, miroir de l'histoire », « Les dispositifs d'aide à l'édition : rôle des ministères », « Décoloniser la BD en Afrique » et « L'immigration en bande dessinée ». Le 7e Art a eu aussi la part belle avec des séances de projection. Des projections de films d'animation et des ateliers sur les principes et techniques de la bande dessinée et la relation de cet art avec le cinéma, la presse et les nouvelles technologies, ont été organisés.