Plus de 4.500 magistrats sont mobilisés pour les élections locales du 29 novembre prochain, a annoncé, hier, à Oran, le directeur général des affaires juridiques et judiciaires au ministère de la Justice. Au moins 3.082 magistrats seront présents aux commissions électorales communales à raison de deux par commune et 144 autres aux commissions de wilaya, soit trois par wilaya, en plus de la mobilisation d'autres magistrats au niveau de la Cour suprême, du Conseil d'Etat, des cours et tribunaux qui supervisent le processus électoral, a indiqué M. Mohamed Amara. Lors d'un séminaire régional sur le rôle des différentes commissions administratives électorales, qui a regroupé les juges et les présidents des commissions électorales des wilayas d'Oran, Mascara, Mostaganem et Relizane, organisé à l'initiative du ministère de la Justice, M. Amara a affirmé que tout le processus électoral est soumis à un contrôle judiciaire. L'intervention du juge « est très importante, car elle permet aux électeurs de donner toute la transparence et la crédibilité au processus électoral », a-t-il souligné. M. Amara a ajouté, dans ce contexte, que le contrôle est assuré, le jour du scrutin, par des magistrats qui interviendront au niveau de la commission nationale de supervision, composée de magistrats de la Cour suprême et du Conseil d'Etat des cours et tribunaux et autres juridictions. Le sous-directeur au ministère de la Justice, Hamid Bouhadi, a évoqué, pour sa part, notamment, le rôle de la commission électorale de wilaya qui constate, centralise et transmet les résultats par le biais des commissions électorales communales les procès-verbaux. Il a abordé également les dispositions relatives aux opérations électorales et aux contentieux électoraux, ainsi que les mécanismes de supervision et de contrôle du scrutin. Pas moins de 200 magistrats seront mobilisés pour la wilaya d'Oran, a-t-on indiqué lors de cette rencontre.