MBenaïssa a déclaré qu'il y a, actuellement, une forte demande de mécanisation. « Cela s'explique par le problème de manque de la main-d'œuvre dans le secteur et par la volonté des agriculteurs d'améliorer leur productivité », dira-t-il, lors d'un point de presse nimé à la fin de la visite des stands. Ainsi, parmi les 250 exposants, il y a plus de fabricants et de vendeurs de matériel agricole. « C'est un indicateur important, car cela signifie que les choses évoluent », précise le ministre. Et d'ajouter que cette demande s'explique « par le fait que les agriculteurs sont de plus en plus sécurisés dans leur activité ». Les accompagnements et les avantages qui leur sont accordés ont déjà donné leurs fruits même si M. Benaïssa reconnaît que « la marge de progrès est énorme ». S'appuyant sur des chiffres, il a fait savoir que la hausse de la valeur de la production agricole est passée de 1 696 milliards DA durant la campagne 2010/2011 à 2 211 milliards DA en 2011/2012, ce qui correspond, selon lui, à près de 22 milliards d'euros. Il a tenu dans ce cadre à préciser que 42% de cette production est localisée au niveau du littoral et des hauts plateaux, 22 % au nord du pays, 18,3% au sud et 16% dans les montagnes. Pour sa part, M. Hocine Necib a mis l'accent sur la rationalisation de la gestion de l'eau, soulignant que plusieurs investissements ont été réalisés dans le domaine de l'assainissement. Le ministre a indiqué que « nous sommes en mesure de produire un milliard m3 d'eau épurée d'ici à 2015 ». « Les agriculteurs doivent savoir que cette eau non conventionnelle est une ressource propre et répond aux normes sanitaires de l'Organisation mondiale de la santé. En plus, elle est gratuite », a-t-il précisé.