Durant le Ramadhan, beaucoup de personnes se plaignent de maux de têtes et de troubles de la concentration... Mais est-ce une raison pour s'arrêter de travailler, surtout lorsqu'il s'agit du corps médical ? Certes, quand une personne est aux prises avec des problèmes de santé, sa vie peut en être perturbée si elle ne trouve pas de répondant que ce soit au niveau d'un cabinet médical et ce qui est plus grave encore au niveau de l'hôpital. En effet, les fermetures de lits (lorsque ce n'est pas la fermeture de services hospitaliers) durant l'été est en train de devenir chose courante. Il est vrai que le personnel (administratif, technique, paramédical et médical) des hôpitaux doit pouvoir prendre des congés comme tout le monde mais il est important d'organiser ces départs et l'affectation des personnels de façon à ce que la prise en charge des patients se fasse dans des conditions satisfaisantes. Ce phénomène se poursuit durant ce mois sacré essentiellement au niveau des services de chirurgie où le programme opératoire est reporté jusqu'après le Ramadhan, selon les dires d'un patient qui attend de se faire opérer de sa vésicule biliaire depuis le mois de juin dernier. Les médecins lui précisent qu'ils n'assurent que les urgences et que l'activité des pathologies «froides ou non urgentes» peut attendre la fin de ce mois. Les hôpitaux sont paralysés et n'assurent que les urgences. Un hôpital, ce n'est pas comme une usine. On ne peut pas fermer les portes et laisser les patients dehors même pour des pathologies non urgentes, que cela soit en été ou durant le mois de Ramadhan.