Photo : Fouad S. Le Conseil de la nation a consacré jeudi sa séance plénière à huit départements ministériels. Le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, a déclaré en marge de cette séance qu'en prévision du mois de Ramadhan, l'Etat prévoit la régulation du marché. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a affirmé que toutes les mesures sont mises en place en vue de réguler le marché et d'éviter toute spéculation des prix lors du mois sacré.Il a annoncé l'installation d'une commission mixte constituée de représentants du ministère de l'Agriculture, et celui du Commerce et des opérateurs intervenant sur le marché national. Cette commission devra se réunir en mois de juillet prochain pour peaufiner les deux dossiers inhérents à l'approvisionnement du marché et à la pratique commerciale. «Nous sommes sereins», a déclaré le ministre pour dire que ce mois de Ramadhan sera clément notamment pour les faibles bourses. «La production de fruits et légumes est abondante et les quantités stockées, notamment de la pomme de terre, sont très importantes». Pour ce qui est de la viande, le ministre a expliqué que l'importation dépend de la libre initiative des opérateurs. Toutefois, il a fait savoir que l'opérateur public Proda a déjà lancé un appel d'offre national et international pour l'acquisition de 5000 tonnes de viande fraiche ovine. Concernant la volaille, cette même société détient un stock important, ce «qui permettra de maintenir le prix de la viande blanche à des niveaux acceptables». Concernant la pratique commerciale, le ministre a indiqué que les agents de contrôle seront mobilisés même pendant les vacances. Il a annoncé le recrutement de 7000 agents de contrôle de niveau universitaire, d'ici 2014, dont 1000 sont prévus pour cette année. «Malheureusement, nous ne pouvons pas le faire avant le mois sacré vu la procédure des recrutements au niveau de la fonction publique», a souligné le ministre. Evoquant les marchés parallèles, leur nombre, selon M. Benbada, est de 435 à travers lesquels exercent 35 000 vendeurs. Sur la question relative au recul des exportations hors hydrocarbures, le ministre a souligné que le nombre des exportateurs est en réduction. De 869 enregistrés en 2008, il est descendu à 663. Cette baisse est liée, entre autres, à la suspension de l'exportation de certains produits comme les pâtes et le couscous, à l'interdiction de l'exportation des métaux ferreux et non- ferreux et à l'arrêt de la raffinerie de Skikda.