La wilaya d'Oran a la chance de disposer de plusieurs zones humides dont les plus réputées sont Sebkha, Dhayet Morsli, le lac Telamine, Oum Ghelaz. Malheureusement, ces zones humides où séjournent plusieurs espèces protégées d'oiseaux, risquent de disparaître du paysage de la wilaya. Selon des associations de protection de la nature, ces espaces naturels sont menacés par les rejets des détritus des chantiers (déchets solides), des eaux usées qui n'épargnent ainsi que par les ordures ménagères. Le lac Telamine, par exemple, qui s'étend sur une superficie de 80 ha et qui se situe à quelques bornes de la ville pétrochimique d'Arzew, est en train de subir un « très mauvais traitement » puisqu'il s'est transformé en un énorme dépotoir, recevant déchets des constructions, ordures ménagères et rejets d'eaux usées provenant des unités industrielles et des communes limitrophes. Ce qui risque de détruire la végétation, les plantes rares et de contribuer, donc, à la disparition de toute faune etflore. Selon les spécialistes de l'environnement, plusieurs espèces d'oiseaux connues à Oran ont disparu de ces viviers naturels. C'est le cas, nous dit-on, des flamands roses et des tadornes de Bélon. Malgré les rapports et les mises en demeure de la direction de l'Environnement de la wilaya d'Oran, les déversements sauvages continuent. Malgré les rapports et les mises en demeure de la direction de l'environnement de la wilaya d'Oran, les déversements sauvages continuent à nuire, et au cadre naturel et à la nappe phréatique. C'est pourquoi, spécialistes de l'environnement et associations de la protection de la nature tirent la sonnette d'alarme pour sensibiliser les responsables et les populations sur la nécessité de préserver ces zones humides, un patrimoine précieux pour la wilaya, une pierre angulaire de l'équilibre écologique et un refuge naturel pour certaines espèces animales, dont de rarissimes oiseaux qui risquent, eux aussi, de disparaître. Outre la disparition de l'avifaune et de la flore, le rétrécissement des zones humides peut aussi, en dérangeant l'écosystème, donner lieu à une prolifération de moustiques et de rongeurs, vecteurs de plusieurs maladies. Préserver la nature, c'est donc, aussi, protéger la santé publique.