La santé, ce secteur névralgique, a bénéficié d'un intérêt particulier au titre du plan quinquennal 2010-2014. Preuve en est, il a reçu à lui seul une enveloppe financière de 619 milliards de dinars. Cette somme est dévolue essentiellement à la réalisation de 172 hôpitaux, 45 complexes spécialisés de santé, 377 polycliniques, 1 000 salles de soins, 17 écoles de formation paramédicales, et plus de 70 établissements spécialisés au bénéfice des handicapés. C'est dire les multiples chantiers qui seront ouverts durant les cinq prochaines années, dans un souci de répondre aux attentes des citoyens, ayant tant décrié l'état des établissements hospitaliers et la prise en charge des patients, qui est «loin» du seuil satisfaisant. Ces investissements seront inscrits selon les priorités qui viseront notamment la réduction des écarts sanitaires entre les wilayas sur le plan des soins spécialisés avec la réalisation d'instituts, d'hôpitaux ou d'établissements hospitaliers spécialisés (EHS) et de structures de proximité spécialisées. Le programme quinquennal concerne aussi l'amélioration de l'accessibilité aux soins primaires et secondaires, sachant qu'à l'horizon 2015, 254 polycliniques et 34 800 lits sont nécessaires. Il est à noter que les infrastructures hospitalières existantes dans le pays sont de l'ordre de 13 centres hospitalo-universitaires (CHU), un établissement hospitalo-universitaire (EHU), 5 établissements hospitaliers (EH), 68 établissements hospitaliers spécialisés (EHS) et 195 établissements publics hospitaliers (EPH) dans le pays. Ce tissu hospitalier est complété par des structures regroupées au sein d'établissements publics de santé de proximité (EPSP), au nombre de 271, et qui ont, sous leur autorité, un tissu de 988 polycliniques avec lits de maternité (3556 lits), 387 polycliniques sans lits et 5376 salles de soins. Le nombre de lits publics est de 63.680.