*Visite du ministre de la Communication Le Centre international de presse (CIP) a élu domicile à l'hôtel Aurassi. Il a mis tous les moyens nécessaires à la disposition de plus de 600 journalistes, étrangers et nationaux, pour la couverture médiatique de l'événement. Pour ce faire, une grande salle de rédaction a été aménagée avec ordinateurs et connexion Internet. Ainsi, une centaine de PC a été mise à la disposition des journalistes qui, au fil de la journée, affluaient au Centre pour transmettre leurs comptes rendus. Noton que le ministre de la Communication a effectué, jeudi matin, une visite d'inspection au Centre de presse international pour s'enquérir des conditions de travail des journalistes et de l'efficacité du dispositif mis en place. Le CIP, qui a pour vocation d'être un lieu de rencontres entre les journalistes algériens et leurs confrères étrangers, a relevé le défi en assurant aux professionnels de la presse des espaces, équipements et services leur permettant de travailler dans de bonnes conditions. Une bonne ambiance de travail y régnait, même si l'engouement est quelque peu minime par rapport aux élections législatives. Le CIP a érigé aussi dans cette grande salle un écran géant relié à la télévision algérienne, informant sur le déroulement du scrutin au niveau des bureaux de vote. Des liaisons aux fils d'agences et des studios TV avec régie numérique et cellule de montage font, également, partie des moyens de transmission, qui se faisaient soit en Live Event ou en différé. « Toutes les prestations de services audiovisuelles étaient disponibles », affirme Ali Gharzouli, journaliste correspondant de l'agence saoudienne. D'origine algérienne, il certifie qu'il n'a entamé son travail qu'après avoir accompli son devoir électoral. « Le centre, poursuit-il, a offert tous les moyens à la presse pour assumer parfaitement sa mission », faisant remarquer que les élections locales ne drainent généralement pas un grand nombre de journalistes comme pour les législatives et la présidentielle. Ilyès Boumelta, journaliste au quotidien Ennasr, est du même avis, affirmant que la presse étrangère s'est appuyée uniquement sur ses correspondants accrédités en Algérie pour la couverture de ce double scrutin, en raison de son caractère local. En somme, ces élections ont vu la présence de 24 correspondants de télévisions étrangères, 75 de la presse écrite et des agences, 435 journalistes algériens et 186 photographes.