Mohamed Sbih, chargé des Affaires palestiniennes et des territoires arabes occupés à la Ligue arabe « Le moment est venu de mettre en évidence la solidarité arabe pour garantir la sécurité financière à l'autorité nationale palestinienne et lui permettre de faire face au blocus financier et économique qui lui sera imposé dans les prochains jours, à l'élargissement des colonies de peuplement et la judaïsation de la ville d'al Qods ». Vladimir Poutine, président russe « En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et membre du quatuor des médiateurs internationaux, la Russie a l'intention de continuer à soutenir les efforts visant à un règlement définitif du conflit au Moyen-Orient ». Ekmeleddin Ihsanoglu, SG de l'Organisation de coopération islamique « Cette résolution est une réalisation historique sur la voie de la fin de l'occupation israélienne. Elle marque d'une manière irréversible le droit du peuple palestinien à un Etat » indépendant et souverain sur les frontières de 1967, avec pour capitale al-Qods. Susan Rice, représentante américaine « Les grandes annonces d'aujourd'hui vont bientôt s'estomper et le peuple palestinien se réveillera demain avec peu de changements, excepté l'éloignement de la perspective d'une paix durable. Cette résolution ne fait pas de la Palestine un Etat ». Li Baodong, représentant de la Chine à l'ONU « Ce vote démontre le vaste soutien de la communauté internationale pour la cause juste du peuple palestinien et signifie une reconnaissance internationale approfondie de l'Etat de Palestine ». William Hague, chef de la diplomatie britannique « Nous redoublerons nos efforts pour redémarrer le processus de paix, et nous poursuivrons notre ferme soutien au président Abbas, à l'Autorité palestinienne et à la solution de deux Etats ». Vatican : « Ce n'est pas une solution suffisante aux problèmes de la région » Le Vatican a salué la décision de l'ONU mais a cependant jugé que ce n'est « pas une solution suffisante aux problèmes de la région ». Le Saint Siège a aussi appelé toutes les parties prenantes à « s'engager résolument en faveur de la construction de la paix et de la stabilité dans la justice et dans le respect des aspirations légitimes, aussi bien des Israéliens que des Palestiniens ». François Hollande, président français « La France a fait un choix cohérent avec l'objectif de deux Etats vivant en paix et en sécurité, affirmé dès 1947 (...). Les Palestiniens et les Israéliens doivent reprendre les négociations sans conditions et le plus rapidement possible ».