Les pensionnaires de cette division vont bénéficier d'un répit hivernal qui débutera juste après les 16es de finale de la coupe d'Algérie (28 et 29 décembre). Le temps est aux bilans. Force est de constater notamment que le niveau, notamment est en deçà des aspirations des amoureux de la discipline et des exigences du haut niveau. A l'exception de quelques rencontres dont le niveau aura été acceptable, les autres matches ont été, en effet, en dessous de la moyenne. Le détenteur du sacre, l'Entente de Sétif confirme sa suprématie terminant la phase aller en tête du classement. Les Noir et Blanc remportent (logiquement) le titre symbolique de la phase aller. Le club phare des Hauts-Plateaux comptabilise 31 points. Vaincus seulement par deux fois (dont une défaite à domicile), les hommes du coach Hubert Velud se sont imposés en 9 matches et ont concédé 4 matches nuls. Une moisson largement positive qui aura dépassé visiblement les prévisions du staff technique. Le technicien français résume parfaitement la chose : « Je crois que les résultats ont dépassé mes prévisions. Avec un effectif renouvelé à hauteur de 75%, j'ambitionnais à moyen terme, à mettre sur pied une équipe compétitive. Et nous voilà champion de la phase aller. Les joueurs sont à féliciter car le mérite leur revient. » En prévision de la phase retour, les Sétifiens se doivent de redoubler d'efforts et d'augmenter leur niveau de concentration pour faire face à la menace harrachie. L'USM El-Harrach boucle la première moitié du parcours avec une petite longueur derrière le leader. Développant un beau football, le dauphin de la Ligue 1 réalise l'une de ses meilleures saisons. En dépit de la longue suspension (6 mois) infligée à son entraîneur, Boualem Charef, l'USMH a réalisé des résultats probants. N'était la dernière défaite dans le derby algérois contre le MC Alger (1-0), l'équipe harrachie avait enchaîné les performances devant même les « gros bras » de l'élite, à l'instar de la JS Kabylie et du CR Belouizdad. Les Banlieusards ne font, en réalité, que récolter les fruits de leur politique basée sur les trois règles d'or du football : réalisme financier, stabilité du staff technique et confiance aux jeunes talents. Le MC Alger, l'USM Alger, la JSM Bejaïa, le CS Constantine et la JS Kabylie n'ont pas, quant à eux, dit leur dernier mot. L'émergence du représentant du Sud L'autre fait marquant de cette phase aller est l'émergence du représentant du Sud, la JS Saoura, en l'occurrence. Celle-ci a surpris plus d'un par ses résultats fort encourageants d'où la (bonne) huitième place au classement général pour une première expérience en Ligue 1. Emmenés par un excellent meneur de jeu, Kadour Beldjilali, curieusement ignoré par coach Vahid, les Sudistes ont réussi à défier des habitués de l'élite tels que la JS Kabylie et le leader sétifien. Mieux encore, la JS Saoura produit un football moderne et très technique qui fait rêver désormais ses amoureux. Déchéance des clubs de l'Ouest Pendant ce temps, les clubs de l'Ouest ne cessent de décevoir. La grande désillusion provient de l'ASO Chlef. Tombés dans le piège de l'instabilité du staff technique, les Lions de Chlef n'arrivent toujours pas à retrouver leurs repères. Après quinze journées, ils se contentent d'une peu enviable 12e place au classement général. Idem pour le Widad de Tlemcen, le MC Oran et l'USM Bel Abbès (nouveau promu) qui continuent de manger leur pain noir, bouclant ainsi la phase aller en position des relégables. A moins qu'ils ne réussissent un sursaut d'orgueil durant la deuxième moitié de la saison.