Le Syndicat national des magistrats plaide pour l'aggravation des peines contre les auteurs de kidnappings suivis d'assassinat et de viol. Interrogé sur la position du SNM par rapport à la revendication de l'application de la peine capitale suite à l'assassinat de la petite Chaïma, le président du Syndicat estime qu'il « existe des milliers de cas similaires à Chaïma. Le phénomène existe depuis des années. Le problème n'est pas propre à la justice, c'est l'affaire de tous, surtout les parents qui doivent assumer leurs responsabilités envers leurs enfants. Cela fait deux ans que j'ai lancé un appel aux parents. Il faut un suivi des enfants à l'école et dans la rue. Il faut alerter les services de sécurité sur tout mouvement suspect. L'application de la peine de mort n'est pas du ressort des magistrats mais des hautes autorités de l'Etat », dira-t-il. Dans le sillage, le SG du SNM, Kamel Himer, a affirmé que la peine capitale dans certains crimes s'impose. « Beaucoup de détenus en prison deviennent un risque éventuel ». Pour lui, l'abrogation de la peine capitale doit passer par un référendum.