L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon en Algérie, Tsukasa Kawada a inauguré, hier, au siège de l'association « Mains de femmes » le projet « aménagement d'un centre de formation à Saoula » en présence de la présidente de l'association Rachida Kechai, de Fatiha Taibi, directrice du mouvement associatif et de l'action humanitaire au ministère de la Solidarité nationale, du représentant du ministère des Affaires étrangères, M. Djallal et des représentants de l'APC de Saoula. Ce projet inscrit dans le cadre du don financier signé le 22 mars 2012, et d'un montant de 79.976 euros, a permis de doter les ateliers de couture, d'esthétique, de coiffure et de pâtisserie d'un équipement performant susceptible d'aider à la formation des jeunes filles et des femmes démunies vivant dans la précarité pour assurer leur réinsertion sociale. Ce don entre dans le cadre du programme de l'ambassade « Aide sous forme de dons aux micro projets locaux contribuant à la sécurité humaine ». Dans ce sens, l'ambassadeur a insisté sur la nécessité de former les ressources humaines, en citant l'exemple du Japon qui, pauvre en ressources naturelles, a développé son économie en investissant dans la formation. L'ambassadeur a, par ailleurs, mis l'accent sur la coopération algéro-nipponn, notamment avec les collectivités locales, les organisations non gouvernementales telles que l'association Mains de femmes. Le choix de cette dernière, selon M. Kawada, est lié au « dynamisme de cette association qui œuvre au profit des femmes qui veulent améliorer leur situation ». Lors de cette cérémonie, des diplômes ont été remis à quatre stagiaires sanctionnant 7 mois de formation au sein de l'association Mains de femmes, créée en 1995, avant de visiter les différents ateliers. Hormis l'aide financière de l'Etat et les dons des ambassades accréditées à Alger, l'association s'autofinance, à travers la vente des produits réalisés par les stagiaires. Un centre de soins naturels est aménagé pour permettre d'assurer, également, un salaire aux stagiaires dont certains viennent des centres de formation professionnelle, notamment dans le domaine de la pâtisserie. Un choix qui n'est pas fortuit puisque le don du Japon a permis l'acquisition d'une façonneuse de petits fours, meringue et autres gâteaux secs.