Il est titulaire de 3 doctorats d'Etat en sciences économiques, sociales et politiques. En 1962, au lendemain de l'indépendance de l'Algérie, il avait la responsabilité dans l'Oranie de cours d'alphabétisation et d'arabe pour adultes et de cours de soutien scolaire et a contribué à fonder des écoles primaires et secondaires. A l'université d'Alger, il a enseigné comme maître de conférences (1972-1986). Il a ensuite rejoint l'université Jean Moulin Lyon III (1986-1997). La période ottomane étudiée dans ce livre ne recouvre qu'une quarantaine d'années de son histoire. Elle n'en demeure pas moins essentielle, car elle a marqué radicalement son destin. Occupée dès 1509 par l'Espagne qui la transforma en un préside majeur, elle fut, durant près de 3 siècles, tenue à l'écart de la vie de la régence d'Alger. Par les conquêtes de Mohammed El Kebir, la ville fut libérée de l'occupation ibérique. Une page de l'histoire d'Oran était tournée. Une autre page s'ouvrait. En un court laps de temps, malgré le terrible tremblement de terre de 1791 et à travers les crises et les révoltes qui ensanglantèrent le beylik, les beys d'Oran et sa population parvinrent à dessiner un visage nouveau à la cité. C'est dans cette même direction qu'elle allait se poursuivre pour devenir, après Alger, la seconde ville d'Algérie. Ce livre, écrit dans un style très libre, d'une façon très recherchée, décrit et relate un pan de l'histoire de la région d'Oran. Les mots et les silences disent le bien et le mal de la vie. Chacun à sa propre manière de les exprimer. Notre patrimoine est exceptionnellement riche. De nombreux écrivains algériens ou étrangers, célèbres ou moins célèbres, se distinguent par une production historique particulièrement prolifique, touchant à des thèmes patriotiques. La sauvegarde et la préservation de l'histoire est nécessaire aux générations montantes. A travers ce livre, Bernard Caporal, bien que turc, semble être résolument convaincu du pouvoir de l'histoire, contre les explications simplificatrices et réductrices. Notre identité est sacrée, notre histoire est somptueuse. Samira Sidhoum « Oran, capitale du beylik de l'Ouest (1792-1831) », Bernard Caporal, Editions Alpha, 607 pages. Prix public : 1.200 DA