Le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Australie ont appelé, avant-hier, leurs ressortissants à quitter Benghazi en raison d'une « menace » visant les Occidentaux, qualifiée d'« imminente » par Londres qui a été la première à lancer l'appel. L'Australie a suivi, hier, en émettant un bulletin à l'usage de ses ressortissants évoquant « une menace spécifique et imminente ». Le vice-ministre libyen de l'Intérieur, Abdallah Massoud, a estimé que rien ne justifiait cette mise en garde. « Nous reconnaissons qu'il y a des problèmes de sécurité à Benghazi et ceci depuis plusieurs mois. Mais il n'y a pas de nouvelles données qui puissent justifier cette réaction de Londres », a-t-il déclaré. Un autre responsable cité par l'agence Lana a affirmé qu'« aucun avis officiel ne nous est parvenu de quelconque pays » concernant un appel à quitter la ville.