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Les participants appellent à plus de rigueur dans sa préservation Journee mondiale des zones humides - Colloque sur le patrimoine national forestier à tlemcen
S'agissant des zones humides, M. Fodi Ferroukhi a rappelé que la préservation de la faune et de la flore a été toujours l'une des préoccupations du gouvernement, rappelant que 50 zones humides ont été classées à l'échelle nationale totalisant un plan d'eau de plus de 3 millions d'hectares. Lors de cette rencontre inscrite dans le cadre du cinquantenaire de l'indépendance, un message adressé par le SG de l'UGTA a été lu à l'occasion de ce colloque. Sidi Saïd a estimé que cette rencontre est venue à point nommé pour engager le débat, la réflexion et la concertation dans un cadre rassembleur et unificateur de toutes les synergies et les bonnes volontés. Cet engagement collectif vise à renforcer la gestion et le développement durable du patrimoine forestier en tant que ressource naturelle précieuse sur les plans environnemental, économique et social, a-t-il signalé. La lutte contre la dégradation de la forêt constitue un défi de taille, et c'est à ce titre que les institutions et les acteurs concernés doivent unir leurs efforts pour la conservation de la biodiversité et contribuer ensemble à l'atténuation des effets induits par les changements climatiques. Le film documentaire du réalisateur Tikouk Abdellah, intitulé « Le rôle des forêts algériennes durant la guerre de Libération nationale » a été projeté à cette occasion. Des conférences, abordant nombre de thèmes, ont été animées. Par ailleurs, six ateliers sur la valorisation, l'extension et la contribution du patrimoine forestier au développement durable ainsi qu'à la lutte contre la désertification, l'érosion et la gestion durable des eaux et du sol figurent au programme de ce colloque qui a vu la participation des conservateurs des forêts, des directeurs des parcs nationaux, des associations... Les intervenants ont souligné que la forêt algérienne, malgré son exploitation, n'est jamais considérée comme une forêt de haute production sylvicole. Elle joue le rôle de protection et de récréation. Mais l'ambition exige que la production puisse avoir son rôle grâce à un aménagement, une conduite des peuplements et des expérimentations menées sur le terrain dont l'objectif est d'utiliser à bon escient le produit forestier. La forêt est consacrée par la Constitution algérienne comme patrimoine national inaliénable et imprescriptible, dont la sauvegarde et le développement constituent un objectif national majeur. C'est dans ce cadre que l'administration forestière œuvre à consolider ses missions et prérogatives, à conserver, développer et valoriser ce patrimoine. Selon les forestiers, sur un patrimoine forestier de 4,7 millions d'hectares, les forêts dites économiques et susceptibles de production couvrent, en Algérie, à peine 1,2 million d'hectares. L'inventaire forestier de 1984 fournit une estimation des volumes sur pied de 55 millions m3 dont 30 millions pour le pin d'Alep, et des accroissements de l'ordre de 1,6 million m3/an. Dans ce total, les subéraies ne couvrent plus qu'une superficie de 230.000 hectares (sur 440.000 ha à l'origine). La production de liège, relativement faible, est estimée, actuellement, à 120.000 quintaux/an. Les nappes d'alfa, qui totalisent 2,6 millions d'ha, ne produisent que 10.000 tonnes par an. En marge de ce colloque, il est prévu une exposition et la projection de films documentaires font.