Les 50 000 inscrits maritimes bénéficieront, à partir de cette année, de deux nouvelles actions dont la première les rapprochera des services de la sécurité sociale et l'autre de la solidarité nationale. Un nouveau texte de loi relatif aux mécanismes à même de renforcer leur protection sociale sera, prochainement, présenté au gouvernement. Son entrée en vigueur est prévue au courant de cette année. C'est ce qu'a annoncé le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, en marge des travaux de la session ordinaire du conseil national de la Chambre de la pêche et de l'aquaculture, organisée jeudi au niveau de la direction d'Alger. « De nombreux professionnels ignorent leurs droits et ne bénéficient pas des mesures de la sécurité sociale. La Chambre de la pêche devra organiser des réunions périodiques avec les services de la Cnas pour rapprocher les professionnels du secteur des mécanismes déjà existants », a souligné M. Ferroukhi, indiquant que, souvent, les professionnels du secteur posent des problèmes relatifs au régime de retraite, à la protection sociale et aux remboursements de médicaments. Des préoccupations qui, désormais, sont prises en considération, selon le ministre. « Le ministère planche, depuis quatre mois, à donner des éléments de réponse, en prenant en compte la spécificité de ce métier qui exige des pêcheurs de travailler la nuit en mer », note-t-il. Dans ce cadre, une seconde action viendra renforcer ce volet par la constitution d'une association de solidarité. Cette création est motivée par la spécificité du métier de la pêche caractérisé par de multiples risques et de graves accidents de travail. M. Ferroukhi a insisté sur l'accélération des procédures d'accréditation de cette association. S'agissant de l'organisation du marché, le ministre a souligné qu'il est impératif « d'identifier le circuit de commercialisation », en impliquant les départements du Commerce et de l'Agriculture. Au sujet de l'emploi, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de rapprocher les jeunes porteurs de projets des mécanismes de création de postes d'emploi de l'Ansej et de l'Angem, indiquant que 600 projets ont été réalisés dans ce cadre.