Le président sortant de la fFdération algérienne de boxe, Abdellah Bessalem, nous a souligné, hier, lors d'un entretien, que sa candidature à sa propre succession a été déposée pour assurer à la discipline la continuité. « Nous avons atteint nos objectifs durant le cycle olympique écoulé, dont l'augmentation du nombre de licenciés. Nous sommes passés de 3.900 licenciés en 2009, à 11.000 en 2011. Concernant la représentativité, nous sommes présents dans les compétitions majeures en amateur. Tous ces acquis m'ont poussé à briguer un second mandat », nous a-t-il fait savoir. Durant l'AGE, prévue le 23 du mois en cours à l'hôtel Sveltesse de Chéraga, Bessalem ne sera pas seul dans la course. Le président de la ligue de Bejaïa, Youcef Khelifi, a déposé également sa candidature. Questionné sur les grandes lignes de son programme, ce spécialiste en médecine du sport a indiqué que s'il est réélu, il axera son travail sur « la massification de la boxe au niveau des wilayas », soulignant que la mise en place d'une équipe nationale féminine, en prévision des jeux Olympiques de 2016, constitue l'une de ses priorités. « Nous devons améliorer la qualité de nos prestations aux niveaux mondial et olympique. Nous avons déjà commencé à préparer les JO 2016 avec l'engagement de la franchise algérienne « Les Faucons du Désert » dans la World Series Boxing. Cette compétition sera qualificative pour les prochains JO », dit-il. Et de renchérir : « La priorité sera également donnée à la formation. Au niveau des jeunes, nous avons des talents que nous devons encourager. Le niveau mondial est très élevé chez les cadets et les juniors. Nous allons mettre tous les moyens pour que cette jeunesse s'illustre ». A propos de l'encadrement, Bessalem a signalé qu'une évaluation a été faite au niveau de la FAB sur le travail effectué par les techniciens. « Je rends hommage à tous les entraîneurs qui ont travaillé avec nous durant le mandat écoulé. Si je suis réélu, je tâcherai de renforcer certains staffs techniques. Pour leur renouvellement, je n'écarte pas cette éventualité ». Concernant la situation financière de la fédération, notre interlocuteur a précisé que le ministère de la Jeunesse et des Sports a toujours répondu favorablement aux doléances de la FAB. « Nous avons géré dans la transparence. La subvention qui nous a été allouée a été dépensée dans l'intérêt du noble art. Nous n'avons rien à nous reprocher », estime-t-il. Pour ce qui est des difficultés financières, le vice-président de la Fédération internationale de boxe amateur (AIBA) a noté que le problème réside dans le financement au niveau régional. « Le budget destiné aux ligues et aux clubs n'est pas conséquent. Nous allons continuer à leur apporter notre soutien tant financièrement que matériellement. Ce qui leur permettra de former des pugilistes de valeur », a-t-il conclu.