La grève de trois jours, lancée, hier, par le Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (SNAPAP), a été suivie à 75% au niveau national, selon Djilali Hamrani, chargé de communication du syndicat. « Notre mouvement est une réussite du fait que 36 secteurs de la fonction publique ont répondu favorablement au mot d'ordre de la grève », affirme-t-il. La grève a été observée dans les APC, les daïras, les wilayas, les directions des différents ministères, les établissements de santé publique, l'éducation nationale, l'enseignement supérieur, et la formation et l'enseignement professionnels. Au niveau du grand Alger, les grévistes ont paralysé l'université Houari-Boumediene de Bab Ezzouar, l'EPAU d'El-Harrach, des établissements de santé, comme l'hôpital Drid-Hocine, Zemirli et celui de Belfort. « Nous sommes décidés à aller au bout de nos revendications. Nous sommes pour le dialogue et la concertation, mais s'il n'y a aucune réponse de la part des pouvoirs publics. Nous allons durcir notre mouvement », prévient Djilali Hamrani qui indique que le bureau national va se réunir immédiatement après cette grève pour décider des actions à mener. Le SNAPAP revendique la révision de tous les statuts et régimes indemnitaires des travailleurs des corps communs et des corps techniques (ingénieurs agronomes, hydraulique et urbanisme), des travailleurs professionnels, des chauffeurs, des agents de sécurité et de protection. Le syndicat exige, aussi, la révision et la généralisation de la prime du sud qui doit être calculée sur la base des nouveaux salaires.