Le conseil national du Syndicat national autonome des personnels de la Fonction publique (SNAPAP) s'est tenu hier à la coopérative agricole de Zeralda. A l'issue de cette réunion, M. Djilali Hamrani, secrétaire général du Snapap, a déclaré que les membres du conseil sont parvenus à une plate-forme de recommandations accompagnée d'un communiqué final. Le Snapap a demandé au secrétariat général l'élaboration d'une nouvelle stratégie de travail. Il s'agit, selon lui, d'un partenariat social direct entre le syndicat et le gouvernement. Insistant sur l'importance de cette stratégie, M.Hamrani dira qu'«il faut que le gouvernement négocie avec le Snapap comme cela a été le cas pour les autres syndicats», faisant allusion au seul partenaire social du gouvernement qu'est l'UGTA. L'accent a également été mis sur l'évaluation de la situation des corps affiliés à la corporation et les solutions à apporter à leurs préoccupations, précise M.Hamrani. En ce sens, notre interlocuteur a révélé qu'un projet de révision du statut particulier et du système indemnitaire est actuellement sur la table de la tutelle. Ce projet élaboré par les fédérations représentant plusieurs secteurs est déposé au niveau de la tutelle avant d'être confié à la direction de la Fonction publique. Il concerne en particulier la catégorie des corps communs et des ouvriers professionnels qui s'estime marginalisée. Concernant le dialogue social que réclament les syndicats autonomes, le même responsable a mis en exergue le rôle participatif que pourrait jouer le syndicat dans ce processus, et ce, à travers un dialogue sérieux avec les pouvoirs publics. Ces derniers sont appelés à ouvrir les portes de la négociation avec les syndicats afin de satisfaire les revendications en suspens. Déplorant la situation sociale de certaines catégories, le Snapap, par la voix de son secrétaire général, réclame l'augmentation des primes pour la femme au foyer et la prime de scolarisation ainsi que l'octroi de la prime de zone. Toujours dans le cadre social, le syndicat compte mener un sondage sur l'impact du salaire sur le pouvoir d'achat des travailleurs. S'appuyant sur les résultats de ce questionnaire, des décisions seront prises pour solutionner le problème de «décalage» entre le pouvoir d'achat et les salaires, a souligné M.Hamrani. Sur l'aspect de la performance de ses adhérents, le Snapap demande aussi la formation des cadres syndicaux.