12 conventions de partenariat sur 27 ont été signées avant-hier en présence du ministre du secteur, M. Djamel Ould Abbès, par des entreprises de jeunes entrepreneurs relevant de l'Agence nationale de gestion des micro-crédits (ANGEM) de Blida, Bouira, Boumerdès, Tizi Ouzou, Tipasa et Alger. Le premier quota de la quantité demandée comprendra 250.000 tabliers. Il sera acheminé la veille de la rentrée scolaire vers les Direction de l'action sociale des wilayas, pour être distribué le premier jour de la rentrée scolaire alors que la livraison du deuxième quota aura lieu dans les jours suivants. Le coût de cette opération est de 6,5 milliards de centimes. Selon M. Ouaidjia, directeur de l'ANGEM, c'est la première initiative du genre. Louable certes, puisqu'en plus de l'acte de bienfaisance en faveur des démunis, elle permettra certainement de combler le manque à gagner pour la disponibilité des blouses aux couleurs imposées par le département de Benbouzid. Pour l'heure, il faut le souligner, dans tous les magasins d'Alger, du moins ceux que nous avons eu l'occasion de visiter, le problème se pose avec beaucoup plus d'acuité pour les blouses bleues imposées aux collégiens et noires aux lycéens. Les tabliers roses, exigées aux fillettes du primaire et aux collégiennes, étant disponibles. Pour les responsables du secteur, le recours à des micro-entreprises nationales vise à préserver le produit national et encourager les jeunes entrepreneurs à faire valoir leurs capacités. Mais l'acte de solidarité ne se limite pas à l'octroi des blouses. Le département de M. Ould Abbès s'est engagé à fournir à ces élèves tout ce dont il ont besoin pour entamer une année scolaire comme l'ensemble de leurs camarades. En plus de la prime de scolarité qui concernera cette année trois millions d'élèves, le gouvernement se chargera de l'acquisition au profit des élèves issus de familles démunies de toutes les fournitures scolaires. Dans ce contexte, il est à rappeler que le département de M. Ould Abbès prévoit l'acquisition de 1000 bus scolaires pour un montant de deux milliards de dinars. Ils seront mis au service des élèves résidant loin de leurs établissements scolaires dès la prochaine rentrée. Les élèves aux besoins spécifiques, notamment les non-voyants et les malentendants, bénéficieront, chacun selon sa déficience d'outils de travail modernes, de livres et d'équipements informatiques (Internet par braille). Un équipement didactique pour lequel les départements de la Solidarité et celui de l'Education nationale consacrent une enveloppe conséquente.