Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a mis l'accent, jeudi, à Berrouaghia (Médéa) sur la nécessité de mettre un terme à la pratique des « réévaluations injustifiées » des coûts des projets qui représentent un « lourd fardeau » pour le Trésor public. « Nous avons remarqué que la réévaluation des projets est devenue une pratique très courante à laquelle recourent certains avec une facilité déconcertante, profitant de cette disposition réglementaire », a indiqué M. Tahmi, à l'occasion de sa visite d'inspection de plusieurs chantiers et infrastructures relevant de son secteur, à travers la wilaya de Médéa. Il a assuré, à cet égard, que « l'Etat a les moyens de procéder à des expertises financières susceptibles d'identifier les dépassements dans les subventions affectées aux projets », affirmant que son département ministériel compte « assurer pleinement sa mission de contrôle des deniers publics ». Le ministre, qui s'était rendu successivement dans les communes de Berrouaghia, Ksar El Boukhari, Djouab et Médéa, pour s'enquérir de l'état d'avancement de certains projets, a invité les représentants du mouvement sportif local, rencontrés lors de ces différentes étapes, à « s'impliquer davantage dans l'encadrement et la formation des jeunes ». Il a ajouté, dans ce contexte, qu'il est « impératif, pour les associations sportives et de jeunesse, de changer de mentalité et de s'inscrire dans une dynamique de développement de la pratique du sport et de promotion des jeunes talents. » Pour le ministre, les associations et les clubs sportifs ne doivent plus « raisonner » en termes de subventions et d'aides, mais « contribuer à l'essor du sport et à l'émergence d'une véritable élite ».