Le directeur général de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), Kamel Arba, a annoncé, hier, lors de son intervention sur les ondes de la Chaine III, que l'assurance sécheresse sera appliquée à partir du mois de janvier prochain. C'est une nouvelle offre qui englobera également l'assurance contre les grêles et les inondations, explique-t-il précisant que la CNMA veut que ce produit soit «intégral». Il sera, particulièrement, destiné à la filière céréaliculture. Ainsi, 25 wilayas seront concernées par la nouvelle offre. Dans le même ordre d'idées, il a fait savoir que le chiffre assurable de la céréaliculture est estimé à 110 milliards de DA alors que les cotisations des agriculteurs sont de l'ordre 15 milliards de DA. L'assurance «intégrale» touchera une population de 500 000 agriculteurs spécialisés dans la production du blé dur, du blé tendre et de l'orge. Selon le responsable, le soutien de l'Etat pour la mise en application de ce produit est plus que souhaitable d'autant qu'il nécessite un lourd financement. Ainsi, une demande a été faite pour la modernisation du Fonds de garantie contre les calamités agricoles (FGCA). «Ce que nous voulons, c'est créer un climat de partenariat entre l'agriculteur et l'assureur», a-t-il souligné. S'agissant de la nouvelle offre concernant le remboursement des médicaments destinés aux animaux, le DG a fait savoir qu'elle sera lancée en 2011. Evoquant le dossier relatif à l'effacement des dettes des agriculteurs, une mesure appliquée conformément à la décision du président de la République, Kamel Arba a indiqué que 49 000 dossiers ont été traités au niveau de cette caisse pour un montant global de 18 milliards de DA. Il a affirmé qu'il n'y a pas eu de retard dans le traitement. «Il a fallu, dit-il, traiter au cas par cas les dossiers et à chaque fois que nous transférons un dossier au ministère des Finances nous sommes sûrs de son éligibilité». Selon lui, tous les dossiers ont été pris en charge, assurant qu'il «n'y a pas eu d'exclus». Toutefois, M. Arba a précisé que les dossiers des exploitants des chambres froides ont été rejetés vu que ces dernières sont considérées comme étant une activité commerciale.