La ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Souad Bendjaballah, a insisté, hier, à Oran, sur le rôle des cellules d'action sociale de proximité dans la prise en charge des couches sensibles et vulnérables de la société. Lors d'une rencontre avec la société civile, la ministre a indiqué que l'apport de ces cellules intervient dans le cadre de la nouvelle politique d'encadrement social. Dans ce cadre, elle a mis l'accent sur la nécessité d'une cohésion entre les intervenants locaux pour une plus grande célérité de prise en charge et assurer une meilleure écoute aux catégories en difficulté. « Une réflexion est en cours pour élargir les prérogatives de ces cellules et les renforcer par des spécialistes pluridisciplinaires afin d'atteindre une plus grande efficacité dans la prise en charge des cas d'urgence », a souligné Mme Bendjaballah. La ministre a exprimé le vœu de voir Oran devenir une wilaya-pilote dans la mise en œuvre de cette nouvelle approche.Mme Bendjaballah a souligné que ces cellules doivent s'intéresser davantage à d'autres phénomènes comme celui du kidnapping, avec une plus grande coordination avec les associations et les services de sécurité pour une mobilisation commune pour lutter contre ce phénomène. Elle a, également, souligné la nécessité d'activer les différents mécanismes mis en place par l'Etat pour protéger les couches vulnérables.