Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a affirmé que le nouveau programme de formation prend en compte les spécificités de chaque région et les besoins du marché de l'emploi au plan local. « Le domaine de l'agriculture, appelé à être la locomotive du développement économique, constitue, depuis quelques années, l'intérêt des pouvoirs publics », a indiqué le ministre lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales. Selon lui, les filières professionnelles du domaine sont passées de 19 spécialités en 2007 à 52 en 2013, et qu'elles sont présentes à tous les niveaux de formation : TS, CAP et CMP. Des spécialités liées à l'agroalimentaire sont, également, introduites dans les cycles de formation, conformément aux conventions signées avec le ministère de l'Agriculture, a précisé le ministre. D'autres spécialités comme l'apiculture, le jardinage, l'élevage, la végétation, etc., sont à renforcer dans les zones rurales notamment, poursuit-il. Au plan structurel, le représentant du Gouvernement annonce la réalisation prochaine de 7 instituts spécialisés ainsi que des établissements de formation, selon les caractéristiques de chaque région.