Cette année, la pomme de terre sera amplement disponible sur le marché. En toute logique, le consommateur n'aura pas à se plaindre. Rien qu'au mois de juin, une récolte saisonnière de 1,8 million de tonnes y est attendue. « En fait, nous nous attendons à plus, car la plantation de la pomme de terre n'est pas encore achevée. Dans les hauts plateaux, elle a commencé au mois de mars. Mais nous tablons sur une production de 350 quintaux par hectare », a indiqué, hier, Khodja Redjam, directeur de la régulation des produits de large consommation, à l'occasion de l'installation officielle du Conseil national interprofessionnel de la filière de la pomme de terre (CNIFPT). Une initiative entreprise par les professionnels de la filière que le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a entièrement approuvée. « Cela rentre tout à fait dans le cadre de la politique du renouveau agricole qui se construit sur le dialogue et la coopération. Maintenant, le Conseil doit faire face aux nouveaux défis. La quantité étant assurée, il faut aller maintenant vers la diversification de la production et vers la transformation et l'industrialisation », a souligné le ministre. De son côté, le CNIFPT sollicite le soutien technique de la tutelle afin d'entamer les chantiers qu'il compte ouvrir dès leur première rencontre, prochainement, à Ouargla. Parmi ces chantiers, signale Bachir Seraoui, président de ce Conseil, la mise en production nationale des semences qui souffre d'un déficit dans l'organisation, la modernisation de la mécanisation de la culture et l'extension des superficies consacrées à la culture de la pomme de terre à de nouvelles zones de production.