Ce genre d'instrument représente « un véritable gisement d'emplois et de compétences algériennes et étrangères », a-t-il dit en cours de la visite à l'immeuble multilocataires, où plus de 30 entreprises nationales et étrangères activent principalement dans le domaine des TIC réalisant un bon nombre de produits innovés et un chiffre d'affaires élevé. C'est pour cette raison, d'ailleurs, que le ministre a plaidé pour faire de ce Cyberparc « un point technologique euro-méditéranéen ». Selon lui, le Cyberparc servira en quelque sorte d'une passerelle entre les différents acteurs du marché, privés ou publics, ainsi que les établissements d'enseignement et de formation, nationaux et étrangers. L'objectif assigné à ce genre d'espace est la création des synergies grâce à la « proximité et aux interactions entres les membres de la filière des TIC », précise le premier responsable du secteur. Et d'ajouter qu'en plus qu'il soit un «catalyseur» de la croissance et de la progression des TIC en Algérie, le Cyberparc offre un «leadership pour susciter l'innovation et l'esprit d'entreprise dans ce secteur.». Il expliquera , en s'adressant aux cadres du secteur, que ce « pôle » est conçu dans un cadre large qui comprend à la fois des objectifs spécifiquement sectoriels et de développement économique, et vise, enchaînera-t-il, « à offrir un soutien et des services de haute qualité aux entreprises en présentant une aide initiale et continue ». Sur le plan économique, le Cyberparc a une portée plus que considérable dans la mesure où il assure un développement permanant et surtout qu'il contribue au maintien des compétences en Algérie. Cet établissement a pour but, indiquera le ministre, de « freiner la fuite des cerveaux par le développement d'offres d'emplois pour les jeunes diplômés et de diversifier les sources de revenu national en suscitant un secteur puissant d'activité basé sur le savoir ». Les responsables des entreprises activant dans le domaine des TIC ont, pour leur part, saisi l'occasion pour discuter avec le ministre du cadre de travail et des opportunités d'affaires en Algérie. Il convient de rappeler que le Cyberparc de Sid Abdallah s'étale sur une superficie importante de 93 hectares. Il est constitué d'un immeuble multilocataires de 20.500 m2, d'un incubateur de 9.800 m2 qui servira de structure d'accueil et d'accompagnement pour les entreprises. Cet espace est doté d'un centre d'études et de recherche dans le domaine des TIC (Cerist) de 5.400 m2 et d'une cyberposte qui sera prise en charge par Algérie Poste, ainsi que d'espaces d'investissement de 38.000 m2, dont une tour d'affaires, réservés aux entreprises algériennes ou étrangères activant dans le domaine des TIC. Le ministre a annoncé que des cyberparcs sont en projet dans les wilayas de Annaba, Oran et Ouargla.