La réunion du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), prévue, lundi et mardi, à Alger, se penchera, notamment sur l'élaboration d'un planning pour le lancement des travaux des sections de cette route au Niger et au Tchad, a-t-on appris, hier, auprès du Secrétariat général du Comité. Les représentants des pays traversés par la transsaharienne vont examiner, lors de cette rencontre, les détails de la mise en chantier des tronçons Arlit-Assamaka (221 km) au Niger, et Ngouri-frontière du Niger (331 km) au Tchad, et qui seront financés par plusieurs bailleurs de fonds internationaux, a précisé à l'APS, M. Mohamed Ayadi, SG du CLRT. Il s'agit, a-t-il fait savoir, de la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA), de la Banque islamique de développement (BID), de la Banque africaine de développement (BAD), du Fonds de l'OPEP, et des Fonds koweïtien, saoudien et d'Abou Dhabi. Selon M. Ayadi, il sera procédé lors de cette réunion, la 58e du genre, à l'examen de l'état d'avancement de la transsaharienne dans les six pays concernés (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Tchad, Nigeria) ainsi qu'à la présentation d'un point de situation sur le tronçon reliant le Tchad et le Nigeria. Un point de situation sur le tronçon algérien de la transsaharienne sera également au menu de cette rencontre à laquelle vont assister, outre les responsables des routes au niveau des six pays du CLRT, des représentants de bailleurs de fonds internationaux, africains et arabes et des ambassadeurs des pays desservis par la transsaharienne accrédités à Alger. D'une longueur de 2400 km (Alger-frontières malienne et nigérienne), le tronçon algérien de la transsaharienne est entièrement revêtu et aura « une forte contribution à la création de l'attractivité et la compétitivité pour les wilayas du sud et les zones transfrontalières », souligne-t-on au CLRT. Environ 200 milliards DA (près de 3 milliards de dollars) ont été consacrés par l'Algérie au parachèvement et au développement de la transsaharienne traversant son territoire entre 2005 et 2014, rappelle-t-on.