Ces projets concernent les filières de l'industrie du verre, du papier, de la peinture et de la chimie-pharmacie. Ils rentrent dans le cadre du plan de développement de la filière industrielle pour laquelle un montant de 50 milliards de dinars a été alloué. « Ces quinze nouveaux projets concernent la modernisation et la création de nouvelles filières dans ce segment de l'industrie nationale », a indiqué M. Chérif Rahmani, lors de la présentation de ce plan. Pour y parvenir, un contrat de performance a été signé par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement et la Société de gestion des participations de l'Etat SGP Gephac (chimie-pharmacie). En vertu de ce contrat, les filiales de cette SGP, opérant notamment dans les industries du papier, des verres et abrasifs, de la peinture et de la production de détergents, s'engagent à augmenter leurs chiffres d'affaires et leurs parts de marché, à se positionner à l'international et à créer de nouveaux emplois Le ministre rappelle que cette opération s'inscrit dans le cadre de la relance de l'industrie algérienne avec comme principal objectif « la création d'emplois et des richesses, la préservation de la paix sociale, la réduction des importations et le développement du partenariat avec les étrangers ». Il explique que le processus entamé depuis plusieurs mois vise, à long terme, « l'amélioration et la réforme du climat des affaires et le climat social ». Selon lui, son département en collaboration avec les différents partenaires, a déjà procédé à l'évaluation des forces et des faiblesses des entreprises nationales ainsi que les opportunités qui se présentent. « On ne veut pas faire de l'entreprise publique l'enfant gâté des pouvoirs publics mais plutôt en faire un secteur fort et producteur », a-t-il souligné. Chérif Bounab, président-directeur général du la SGP Gephac qui pilote cinq entreprises (Enap, Enava, Tonic industrie et Gipec) a expliqué que ce plan vise, à l'horizon 2016, la création de 1300 emplois, la formation de 3 100 employés couvrant différents métiers. Selon lui, il est question d'arriver à faire progresser le chiffre d'affaires de ce secteur de 9% et la valeur ajoutée de 11%. « Outre ces objectifs économiques, nous voulons avoir, à la fin de la concrétisation de ce plan, des entreprises performantes avec des capacités de remboursement et d'autofinancement suffisantes ». Ces entreprises seront implantées au niveau nationale (deux à l'est, trois dans les hauts plateaux, cinq au centre et cinq à l'ouest). Lors de cette cérémonie, les quatre président directeurs des filières ont procédé à la signature des contrats de performance. « Nous voulons libérer les initiatives », a précisé le ministre. Selon ces contrats, les responsables sont tenus de réaliser le programme à hauteur de 10%.