Le MCA et l'USMA se retrouvent, ainsi, pour la cinquième fois à ce stade de la compétition. Pour les passionnés, le plus grand derby algérois constitue incontestablement la plus belle affiche possible pour une finale de coupe. Le Mouloudia, qui n'a jamais perdu une finale, tentera de remporter son septième sacre. De leur côté, les Rouge et Noir, détenteurs du record de finales disputées (16, avant cette édition), aborderont cette rencontre dans l'espoir de rejoindre l'Entente de Sétif à la tête des clubs vainqueurs de la compétition (huit coupes). Pour ce faire, les protégés du coach Rolland Courbis devront absolument vaincre le signe indien. En effet, cette partie, qui s'annonce d'ores et déjà palpitante, est placée sous le signe de la revanche. Les Unionistes ont déjà perdu quatre finales face au doyen, leur « bête noire ». Les deux formations se sont rencontrées pour la première fois, en finale, en 1971 au stade du 20-Août. Le MCA s'était imposé sur le score de 2 à 0 (buts de Betrouni et Bachi). Deux ans plus tard, les deux équipes se retrouvent au stade du 5-Juillet. Le MCA l'emporte encore en battant son voisin par 4 à 2, après prolongations. Les buts du MCA ont été l'œuvre de Bachi, Kaoua, Betrouni et Bousri. Ceux de l'USMA ont été inscrits par Attoui. Trente-trois ans plus tard, les deux teams se retrouvent au même lieu. Une fois de plus, c'est le Mouloudia qui en sort vainqueur (2-1). Lors de cette partie, Daham a inscrit un doublé, alors que le Malien Doucouré a marqué pour le L'USMA. Un an plus tard, le Mouloudia confirme sa suprématie en finale. L'unique but de ce remake est marqué par Hadjadj. Quelle que soit l'issue de cette confrontation sur le terrain ou sa physionomie, dans les tribunes, qui seront certainement haut en couleurs, le spectacle sera garanti. Les supporters des deux équipes n'ont, d'ailleurs, pas attendu le jour de la finale pour se distinguer. Depuis le qualification de leur équipes fétiches, ces derniers ont créé une ambiance particulière dans la capitale. Il n'y a pas un quartier d'El Bahdja où l'emblème des deux finalistes n'est pas ostentatoirement affiché. Que la fête soit, la fête du football dont la finalité première est le spectacle.