« Le trafic de marchandises illicites et les atteintes aux droits à la propriété intellectuelle représentent l'une des préoccupations de l'opinion internationale et des autorités nationales et portent atteinte à l'économie de tous les pays », a rappelé, hier, le DGSN dans son allocution marquant la clôture d'un séminaire de deux jours. Face à ces défis, le général-major Hamel a mis l'accent sur l'importance de l'échange d'expériences entre les pays pour renforcer davantage cette lutte. « Le séminaire mène à la réflexion pour élargir le débat à toutes les instances pour trouver des parades et des procédures de lutte contre ce trafic », a-t-il précisé. « Nous devons réfléchir à la mise en place d'un système où toutes les parties (police, ministères, douanes, Interpol) vont intervenir pour faire face et contrecarrer les auteurs de trafic de marchandises illicites et d'atteinte aux droits à la propriété intellectuelle », a suggéré le DG de la DGSN. Afin de renforcer davantage cette lutte, le général-major a appelé à l'installation de laboratoires de contrôle. « Nous sommes en train d'étudier les possibilités de créer un organisme dans lequel pourront activer toutes les parties afin de serrer l'étau sur les commanditaires de ces crimes », a-t-il précisé. Le premier responsable de la DGSN a également insisté sur la formation et la mise à niveau des connaissances ainsi que l'adaptation de la réglementation et de la législation de même que la dotation d'équipements beaucoup plus sophistiqués des laboratoires de contrôle de la qualité, du fait de l'ampleur du phénomène du trafic de marchandises illicites et d'atteinte aux droits à la propriété intellectuelle. Pour ce qui est des recommandations du séminaire, elles se résument en 5 points. Les participants ont insisté sur le développement du volet législatif et organisationnel en accentuant les peines sur les trafiquants et le rassemblement de tous les textes juridiques en un seul code. Dans le domaine de la coordination et la coopération internationale, ils ont recommandé une cohésion entre toutes les structures qui luttent contre ces crimes. Dans le chapitre de la formation, les experts ont plaidé pour une assistance mutuelle spécialisée entre pays membres et un échange de communications et d'expertise entre différentes institutions juridiques et économiques. Les experts ont également proposé de renforcer le contrôle aux frontières, notamment par une haute qualification des services des douanes, de la police et du commerce. Les participants ont également appelé le mouvement associatif et les citoyens à agir de concert avec les services de sécurité pour atténuer l'ampleur du phénomène.