Après les leçons tirées de la catastrophe, la Protection civile a tracé un plan dénommé : « Préparation à la gestion des catastrophes ». Sur le terrain, ce sont des missions de prévention qui ont été retenues ainsi que la formation des éléments sur les risques naturels et technologiques. A propos de la sensibilisation à grande échelle, la Protection civile a signé, juste après la catastrophe de Boumerdès, avec les ministères de l'Education et de l'Intérieur, une convention sur la prévention des risques majeurs en milieu scolaire ainsi que l'intégration du plan d'évacuation en cas de séisme. Pourquoi les élèves ? Le chef de bureau au niveau de la sous-direction des risques majeurs de la Protection civile affirmera qu'il faut impérativement inculquer la culture du risque aux enfants car elle a un effet direct sur les parents et la famille. Par ailleurs, depuis 2004, des campagnes de sensibilisation ont été initiées à travers le territoire national et notamment les 14 wilayas vulnérables. Le programme consiste en des portes ouvertes avec exposition de matériel de sauvetage, de planches indicatives sur la conduite à tenir en cas de catastrophe avant, pendant et après, et la distribution de dépliants avec animation de conférences sur le thème. Dernièrement, la Protection civile a acquis un camion simulateur de séisme. Selon le chef de bureau des risques naturels, c'est un véhicule unique à l'échelle du continent africain. Il est équipé d'une table vibrante avec un ordinateur qui peut simuler des séismes de différentes magnitudes. Ce camion a sillonné quelques wilayas de l'Est et de l'Ouest en 2012. Le but est d'initier les enfants aux premiers gestes en cas de sinistre. Les autres projets de la Protection civile consistent en la finalisation d'un projet de plan type d'évacuation dans les établissements scolaires et l'élaboration de cartes informatives sur les risques sismiques. Il s'agit de connaître les sites vulnérables tels que les hôpitaux, les axes routiers et les sites de recasement provisoire, entre autres.