L'enfant d'Ouzallaguen, réalisateur de «La Colline oubliée» et homme de culture, Abderrahmane Bouguermouh, a été honoré dernièrement à Bejaïa par l'association «Horizons» d'Ighzer Amokrane. Un programme riche et varié est tracé au cours de cette rencontre organisée en l'honneur de l'artiste. Une occasion pour lui, de retrouver ses anciens amis et connaissances. Organisé sous le slogan «Pour que nul ne l'oublie», cet hommage se veut une reconnaissance au symbole de la revendication identitaire qui a tenu parole durant sa vie en terme d'engagement et de militantisme, et qui est passé du 7e art à l'écriture littéraire d'où l'édition du livre «Anza». «Je suis content pour les jeunes qui ont pensé à moi et je les remercie du fond du cœur, et je suis heureux de retrouver ma famille et mes amis à mes côtés», dira Abderrahmane Bouguermouh en toute modestie. Abderrahmane Bouguermouh, a mené ce culte et cette quête de la science. Interrogé sur ses futurs projets, s'il reproduira l'expérience de la réalisation de son film «La colline oubliée», il répond : «J'ai réalisé le film sans aucun regret, et je n'hésiterai pas à le refaire une deuxième fois s'il fallait, rien que pour la culture et l'identité». Les témoignages se sont succédés, qui par une anecdote, qui par sa propre perception de l'apport de M Abderrahmane Bouguermouh à la culture nationale, pour confluer sur un hommage unanime à un nom connu de tous.