Universitaire et chercheuse américaine, Tamara Turner a pris part à la 7e édition du festival culturel national de la musique diwane. Elle s'intéresse depuis 2008 aux musiques spirituelles africaines, et a passé une année au Maroc où elle a étudié le diwan avec un maâllem qui a fait l'objet de sa thèse. Mais sa curiosité et sa culture musicales l'ont empêché de s'enfermer dans un seul domaine d'expression. Elle figure aujourd'hui parmi les rares passeurs éclairés qui savent faire le lien entre la profondeur des musiques de traditions orales portant le témoignage de grandes civilisations passées et l'expression globalisée des musiques actuelles. Cette personnalité hors du commun a su l'affirmer dans son travail de chercheuse auprès de musiciens africains pétris dans leur culture traditionnelle. Cette même chercheuse a découvert des analogies entre le g'nawi marocain, le diwan algérien et le stambali tunisien. Tamara Turner confie : « Grâce aux réseaux sociaux, j'ai découvert Bechar ». Il est important de savoir que cette chercheuses s'est même produite sur scène aux côtes du groupe Ouled Bambra d'Alger.