La Libye va mal. Un mal qui transcende les frontières. Le Mali, porte du Sahel, le subit à ses dépens. Mais qui se souvient que l'Algérie, le temps d'une révolte aux lendemains incertains, a sonné l'alerte sur les retombées de la déstabilisation d'un pays khadafiquement armé ? En écho, les Otanistes, d'ici et d'ailleurs, ont, à grands raids mensongers dignes de Goebbels, jeté l'opprobre sur notre diplomatie, notre armée et la République toute entière. Ces « mutins de Panurge », chers au philosophe du déclin et de toutes les déclinaisons, si enclins à casser de l'Algérie, changent de kalach d'épaule, sans tambours ni trompettes. Eluard disait que « nous vivons dans l'oubli de nos métamorphoses ». mea culpa ?