Répondant à une question d'un sénateur sur la contribution de son département ministériel à la résorption du chômage, lors d'une séance plénière consacrée, jeudi dernier, aux questions orales, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a indiqué que son secteur est considéré comme étant un « outil efficace » de lutte contre le chômage. M. Mebarki précisera que des programmes adaptés aux besoins de l'économie nationale et également à la spécificité de chaque région du pays, ont été mis en place. Le plan d'action s'articule essentiellement autour de l'accompagnement des projets stratégiques de l'Etat en matière de qualification des ressources humaines. Cette stratégie, a-t-il soutenu, a permis au secteur de passer d'un « système de formation articulé autour de l'offre à une formation à la demande ». La liste des spécialités s'est élargie, en 2012, à 422 spécialités dont 54 nouvelles. Ces spécialités confèreront « une dynamique nouvelle au développement économique », a précisé le ministre citant, notamment, les domaines de l'automatisme et régulation, de l'environnement, des énergies renouvelables, de la communication, des industries pétrolières et des mines. Après avoir rappelé l'introduction d'autres spécialités au profit des personnes au niveau d'études limité, M. Mebarki a indiqué que la concertation avec les acteurs économiques « a permis de focaliser sur les métiers enregistrant un manque de main d'œuvre qualifiée, notamment dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l'agriculture ». Il a fait savoir que les directions de wilaya de la formation professionnelle ont été instruites de développer de nouvelles spécialités à travers l'apprentissage auprès des entreprises en application de la directive du Premier ministre concernant les wilayas du Sud. D'après M. Mebarki, il est question de mettre en place de nouvelles mesures à même de permettre aux jeunes de bénéficier d'exploitations agricoles à travers la programmation de formations dans les nouvelles spécialités, tels l'apiculture et l'élevage.