M. Mohamed Amine Hadj Saïd, Secrétaire d'Etat auprès du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, chargé du Tourisme, était, hier à Frikat (35 km au sud de Tizi Ouzou) pour clôturer la 3e édition de la fête du couscous, qui s'est tenue du 20 au 22 juin au niveau du CEM Base 4 de cette localité. M. Hadj Saïd a visité les stands et chapiteaux dressés par le comité d'organisation à l'effet de recevoir les 92 exposants dont 80 pour le couscous venus des quatre coins du pays. Ce fut donc une occasion pour le représentant du gouvernement de mettre l'accent sur la nécessité de développer les produits du terroir qui sont, selon lui, « une valeur sûre pour la promotion du tourisme culinaire en particulier et du tourisme en général ». Il a indiqué, à cet effet, que son département encourage toutes les manifestations qui mettent en exergue les produits du terroir « pour lesquels il y a lieu de mettre en place une politique de marketing à l'effet de les voir se placer au niveau international ». Pour lui, le couscous reste un plat très prisé par les touristes. D'où, selon lui, la nécessité de multiplier ce genre de manifestation « pour promouvoir la destination Algérie par la mise en valeur des potentialités et richesses tant naturelles, culinaires et artisanales ». Profitant de cette visite, M. Hadj Saïd a aussi indiqué que son secteur est en train d'enregistrer un certain regain d'activités que ce soit dans le tourisme balnéaire, de montagne ou saharien. Par ailleurs, il a fait savoir que le parc hôtelier du pays « sera renforcé de 50.000 lits qui sont en réalisation dont 12.000 seront réceptionnés d'ici la fin de l'année ». Toutefois, comme le soulignera un habitué des hôtels, ce ne sont pas « les lits qui doivent seulement augmenter ou changer, ce sont les mentalités des gestionnaires dont certains n'ont aucune qualification en hôtellerie encore moins en tourisme ». Tant et si bien qu'il ne comprend pas comment les grandes chaînes hôtelières internationales implantées dans le pays « changent pratiquement tous les cinq ans les directeurs de leurs hôtels alors que chez nous on retrouve les mêmes depuis des lustres et les exemples ne manquent pas », dira-t-il.